Jésus est un homme juif née a Bethléem en Palestine. Oui, le personnage Jésus-Christ a réellement existé. Aucun historien sérieux ne remet en cause ce fait car plusieurs témoignages antiques, le prouvent.
Comme je te l’ai dit plus haut Jésus est né a Bethléem en Palestine, région occupée par les Romains. Les Juifs de l’époque attendaient alors un messie qui serait envoyé par Dieu aux hommes pour les libérer de l’oppression romaine.
À l’âge de 30 ans environ, il commence une vie publique de prédications et de guérisons multiples.
Certaines autorités troublées par l’identité divine qu’il se laissait attribuer décident sa mise à mort.
Il sera alors torturé puis crucifié, châtiment alors réservé aux esclaves qui n’étaient même pas considérés comme des humains dans l’Antiquité romaine.
Était-il un homme comme tout le monde ?
Jésus a vécu une vie d’homme ordinaire avec toutes ses limites physiques.
Il mangeait, buvait, dormait, pleurait, a connu la joie… Même la souffrance et la mort la plus ignoble ne lui ont pas été épargnées.
Et pourtant, le message et la vie de Jésus nous font voir en lui plus qu’un homme.
Il adopte une liberté de ton et de mouvement qui interpelle encore aujourd’hui. Il se présente comme le «Fils unique de Dieu».
Contrairement aux prophètes traditionnels qui sont des hommes qui reçoivent un message divin à transmettre, Jésus parle et agit comme étant l’égal de Dieu lui-même, ce qui est unique dans l’histoire des religions.
Il pardonne les fautes à tous les marginaliser qui osent l’interpeller et lui faire confiance, réalisant par là seul ce que Dieu a le droit de faire.
Il se présente comme le maître de la Loi (alliance entre Dieu et le peuple juif).
Il se met à égalité avec Dieu qu’il nomme «Père» : «Celui qui m’a vu a vu le Père», «Moi et le Père, nous sommes un», «Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.»
Il permet qu’on l’aborde sous le titre divin de «Seigneur»
Jésus, n’était-il pas tout simplement fou ou mégalo ?
Personne ne peut dire sérieusement que Jésus présente les symptômes d’une maladie mentale.
En lisant les évangiles, on reconnaît sans peine toute la sagesse qui émane de sa personne et de son enseignement.
On ne peut pas non plus dire de lui qu’il était un gourou mégalo.
En effet, il agit toujours de manière douce et désintéressée. Il refuse même le pouvoir que sont prêts à lui donner d’éventuels partisans.
De plus, Jésus accompagne ses paroles de miséricorde par de nombreux signes extraordinaires.
Les miracles confirment la nature divine de Jésus et la divinité de Jésus confirme la possibilité du miracle. L’ultime miracle étant sa Résurrection qui pousse Thomas, l’apôtre sceptique, à le reconnaître en s’écriant : «Mon Seigneur et mon Dieu !»
Est-il vraiment ressuscité ?
La mort de Jésus est suivie d’un épisode qui relève de la FOI SEULE. En effet, si l’historicité de la résurrection ne peut pas être prouvée matériellement, c’est ICI que la foi prend tous son sens.
Les disciples de Jésus alors dispersés, incrédules et découragés par sa mort humiliante, témoignent l’avoir revu vivant à plusieurs reprises.
Seule la réalité de la Résurrection permet d’expliquer la naissance et le développement de l’Église malgré les graves persécutions qu’elle a eues à subir dès les origines.
Sinon comment expliquer que des disciples peureux et peu perspicaces puissent soudainement trouver l’audace nécessaire d’annoncer que Jésus est ressuscité alors qu’ils allaient au-devant d’une torture et d’une mort certaine ? Auraient-ils pu mourir pour une idée qu’ils savaient fausse ? Est-ce que cette idée aurait pu continuer à se diffuser ainsi si elle était basée sur un mensonge ou une illusion ? Je dois ici te préciser que sur les 11 apôtres du Seigneur, dix sont mort Matyres
Et pourtant en trois siècles, la foi chrétienne, malgré les attaques croissantes, réussira contre toute logique humaine à devenir la religion principale de l’Empire romain.
Mais pour quelle raison, Dieu aurait-il cherché à vivre comme un homme ?
Si Dieu aime sa Création, il veut s’unir à elle. En acceptant de devenir un homme, DIEU a pris un très grand risque, que seule AMOUR peut expliquer. L’infini a accepté d’entrer dans le fini, celui qui ne dépend de rien, a décidé d’être dépendant de tous.
En acceptant tout de notre condition humaine, en partageant ses limites, ses souffrances et même la mort la plus atroce, Dieu nous manifeste une proximité et un amour inimaginables. Pour nous chrétiens, JÉSUS est la parole de DIEU qui a pris cher. Ce mystère s’appelle l’Incarnation et c’est précisément ce que nous fêtons à Noël.
Par Jésus, le Dieu invisible devient visible. Lui, le Fils de Dieu, s’est fait vraiment homme, notre frère, sans pour autant cesser d’être Dieu.
Par sa double nature humaine et divine, Jésus nous révèle mieux que quiconque qui est Dieu et qui nous sommes.
En devenant un des nôtres, Dieu permet que nous soyons un des siens en le suivant à notre tour dans cette amitié éternelle qu’il nous propose et qui est le but de notre humanité.
À nous de lui faire de la place dans nos vies!
SOURCE : https://www.catholique-nancy.fr/pres-de-chez-vous/etre-accueilli-en-paroisse/paroisses/pays-haut/les-apotres-pierre-et-paul/qui-est-jesus/qui-est-jesus-homme-ou-dieu