Les mystères glorieux retracent les événements de gloire et de pouvoir de la vie de Jésus-Christ. Jésus a vaincu la mort ainsi que le péché et est éternellement vivant. Il siège sur un trône sans fin et Sa Majesté ne possède pas d’équivalence.
Les mystères glorieux sont récités généralement le mercredi et dimanche, mais tu peux le faire tout autre jour selon ta convenance.
Il y a cinq mystères glorieux :
- La Résurrection
- L’Ascension
- La Pentecôte
- l’Assomption de la vierge Marie
- Le Couronnement de la Vierge Marie
En priant à ces mystères, tu obtiens, hormis les grâces liées à ton intention de prière, les grâces suivantes :
- La foi
- Un plus grand désir du paradis
- L’Esprit Saint
- la grâce d’une bonne mort
- une plus grande dévotion à Marie
À chaque mystère, tu peux introduire tes intentions personnelles. Ce qu’il y a ici, n’est qu’un canevas qui peut être modifié.
Si tu ne le sais pas, voici comment prier le chapelet.
Premier Mystère Glorieux : « La Résurrection »

Fruit du mystère : La foi
Jésus répondit à Marthe : « Moi, je suis la résurrection et la vie » (Jn 11,25).
« La foi peut tout. Mon Dieu, donnez-nous la foi et nous vous aimerons de tout cœur. »
Seigneur, par Marie, guide le Saint Père afin qu’il annonce sans relâche que tu es l’unique Sauveur qui nous conduit vers le Père.
Facultatif (version avancée)
Méditons ce Chapelet des Mystères Glorieux dans la joie et l’émerveillement. Comment, en effet, ne point rendre grâce à notre Père du Ciel de nous avoir envoyé Son Fils pour nous délivrer du péché, et de L’avoir ressuscité des morts pour que nous croyions à la Vie ! Mais notre joie ne saurait s’exprimer d’une manière désordonnée ou trop expansive : elle préfère rayonner discrètement du respect que nous portons à Dieu.
Transportons-nous donc au jour de la Résurrection :
« Il y eut soudain un fort tremblement de terre et un ange du Seigneur, descendu du Ciel … (apparut). » (Mt 28, 2)
Dans leur effroi, les gardes devinrent comme morts. Mais nous qui sommes les amis du Seigneur, croyons !
Levons nos visages extasiés vers l’ange de Dieu et écoutons avec Marie, la Magdaléenne, et l’autre Marie, qui s’étaient rendues au tombeau, ces paroles de Vie :
« Jésus, le Crucifié, n’est pas ici : Il est ressuscité comme Il l’avait dit. » (Mt 28, 5-6)
Comme les saintes femmes, partons, en toute hâte, annoncer la Bonne Nouvelle, et ouvrons notre cœur au Seigneur, qui se présente devant nous et nous dit :
« Ne craignez pas ! » (Mt 28, 10)
Prenons exemple sur ces personnages de l’Évangile, ceux qui ont côtoyé Jésus et qui ont su L’aimer, et voyons avec quelle révérence ils ont manifesté leur joie : les femmes « s’approchèrent, Lui saisirent les pieds et se prosternèrent devant Lui » (Mt 28, 9). Les onze Disciples, en Le voyant, « se prosternèrent » à leur tour (Mt 28, 17). Et Thomas, l’incrédule, Lui dit, émerveillé : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jn 20, 28).
Ne cédons pas à l’exaltation ni au délire face au Seigneur, mais sachons maîtriser notre joie. N’hésitons pas à nous mettre à genoux dans nos églises et à nous incliner devant Jésus-Hostie. Regardons les Apôtres ! Notre devoir est-il de suivre le monde ou bien de plaire à Notre-Seigneur ?
Ne doutons pas au sujet de la Résurrection, mais écoutons Jésus :
« Pourquoi ce trouble et pourquoi ces hésitations qui vous viennent à l’esprit ? Voyez Mes mains et Mes pieds : c’est Moi, en personne. » (Lc 24, 38-39)
Demandons-Lui de nous ouvrir l’intelligence comme Il le fit pour Ses Apôtres, afin que nous aussi puissions comprendre les Écritures, non pas à la manière des scribes et des pharisiens, qui les dissèquent et les dépouillent de toute leur richesse, mais à la manière des tout-petits, qui savent encore s’émerveiller et rester obéissants et recueillis. Qu’à travers la Résurrection, nous sachions reconnaître vraiment le Christ dans l’Eucharistie, et ne pas recevoir la Sainte Hostie comme un vulgaire morceau de pain partagé dans un repas mais comme la Chair et le Sang de Notre-Seigneur. Ce n’est pas parce que nos yeux terrestres ne peuvent voir cette Chair et ce Sang qu’Ils en sont moins présents.
« Ah ! s’écrie le saint Curé d’Ars, si nous étions bien pénétrés de la Présence de Notre-Seigneur, qui est là, sur nos autels, avec quel respect nous serions en cette Sainte Présence ! » (Petit Mémoire sur M. Vianney par Catherine Lassagne)
N’oublions donc pas de purifier régulièrement notre âme par la Confession avant que d’aller recevoir notre Trésor, et faisons de nos Communions non pas un simple rite, mais une véritable rencontre avec le Seigneur au fond de notre cœur. Ne nous laissons pas distraire, mais dialoguons intimement avec Celui qui nous aime et nous dit :
«…observez tous les Commandements que Je vous ai donnés. Et maintenant, Moi, Je serai avec vous toujours, jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 20)
1 Notre Père + 10 Je vous salue Marie + Gloire soit au Père.
Deuxième Mystère Glorieux : « L’Ascension »

Fruit du mystère : Le désir du ciel
« Comme Jésus bénissait ses disciples, il fut emporté au ciel » (Lc 24,51).
« Voyez, mes enfants, il faut réfléchir que nous avons une âme à sauver et une éternité qui nous attend. »
Seigneur, par Marie, répands ta grâce en nos cœurs afin que l’espérance de la vie éternelle nous habite chaque jour.
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Après être apparu à Ses Apôtres au cours de quarante jours et les avoir entretenus du Royaume de Dieu, Jésus « fut enlevé dans les airs sous leurs yeux et une nuée Le déroba à leur vue » (Ac 1, 1). Et eux, après s’être prosternés devant Lui, s’en retournèrent à Jérusalem en grande joie (cf. Lc 24, 52).
« Allez dans le monde entier, avait dit Jésus, et proclamez l’Évangile à toute la création. » (Mc 16, 15)
Comment pourrions-nous rester insensibles lorsque nous entendons parler du Ciel – que ce soit à travers l’Évangile, les vies de saints, les écrits mystiques ou les appels pressants que notre bonne Mère, la Bienheureuse Vierge Marie, adresse ponctuellement à notre pauvre monde ? Comment pourrions-nous ne pas aimer, nous aussi, parler de Dieu et du Ciel et témoigner de Notre-Seigneur en prêchant Son Bon Message ?
Alors qu’aujourd’hui, de plus en plus d’appels sont lancés en faveur de la paix entre les peuples, de la fraternité, de l’ouverture et de l’échange, mais que tous ces appels restent à un niveau uniquement terrestre, lançons, nous aussi, un appel : un appel à la foi, à la connaissance de Dieu, au respect pour les choses sacrées, à l’obéissance aux Commandements, à la Confession, à l’Eucharistie, à la prière, à la sainteté ! Car, s’il faut lutter pour l’harmonie entre les hommes, combien il faut aussi lutter pour le salut de leur âme et pour leur conversion !
Marcher à la suite de Jésus vers la sainteté comporte, il est vrai, bien des sacrifices et des renoncements, mais notre persévérance ne saurait être vaine. En effet, plus nous nous débarrassons des imperfections qui alourdissent notre nacelle humaine, plus nous devenons des témoins de Jésus-Christ, et plus notre âme, au jour où nous quitterons cette terre, s’élèvera vers Dieu avec vélocité. Alors, nous dit le saint Curé d’Ars :
« Nous serons noyés, perdus dans cet océan de l’Amour divin, anéantis, confondus en cette charité du Cœur de Jésus ! Aussi la charité est-elle un avant-goût du Ciel. » (Abbé Monnin, Le Curé d’Ars)
Et, en ce monde où chacun convoite la puissance, la connaissance, la fortune, le Seigneur nous dit :
« Ne vous amassez point de trésors sur la terre où la mite et le ver consument, où les voleurs perforent et cambriolent. Mais amassez-vous des trésors dans le Ciel Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 19-21)
Confions donc notre cœur au Seigneur et aimons Dieu en esprit et en vérité, en nous laissant toucher par Sa Parole au plus profond de nous-mêmes.
Ne recherchons point les discussions trop savantes sur la foi qui n’ont d’autre but que de démolir sournoisement notre émerveillement pour les choses du Ciel !
Faisons fi des moqueries et des sourires ironiques de ceux qui trouvent notre foi trop simpliste, trop sentimentaliste ou trop illuminée. La leur est sans doute trop compliquée, trop sèche et trop horizontaliste pour pouvoir nous combler. Mais le Seigneur, Lui, qu’attend-Il de nous ?
« En vérité, Je vous le dis, affirme-t-Il, si vous ne retournez pas à l’état des enfants, vous ne pourrez entrer dans le Royaume des Cieux. » (Mt 18, 3)
Sachons donc conserver un cœur d’enfant pour L’aimer comme il Lui plaît qu’on L’aime !
1 Notre Père + 10 Je vous salue Marie + Gloire soit au Père.
Troisième Mystère Glorieux : « La Pentecôte »

Fruit du mystère : La venue du Saint-Esprit en nos cœurs
Jésus dit aux disciples : « Recevez l’Esprit-Saint » (Jn 20,22).
« Le Saint-Esprit est comme un jardinier qui travaille notre âme… Nous n’avons qu’à dire ”oui” et à nous laisser conduire. »
Seigneur, par Marie, aide les chrétiens à accueillir pleinement l’Esprit-Saint pour œuvrer à l’unité de l’Église.
Facultatif (version avancée)
Au jour de la Pentecôte, les Apôtres se trouvaient réunis au complet.
« Subitement vint du Ciel un bruit semblable à celui d’un violent coup de vent et ils virent apparaître des langues séparées, pareilles à du feu, qui se posèrent sur chacun d’eux. Tous furent alors remplis de l’Esprit Saint. » (Ac 2, 1-4)
Les prodiges qu’ont accomplis les Apôtres sous l’action de l’Esprit de Dieu ne sont pas des contes pour enfants ! Ce sont des faits authentiques qui témoignent de l’action de notre Père du Ciel. Si nos âmes aujourd’hui sont asséchées, relisons cet épisode et méditons sur le Sacrement de Confirmation.
Lorsque nous recevons ce Sacrement, nous sommes souvent déçus de ne point sentir en nous de changement extraordinaire. En fait, le Sacrement de Confirmation est pareil à l’installation d’une prise de courant dans notre demeure. Si nous ne branchons jamais rien à cette prise d’où puisse jaillir la lumière, notre demeure restera toujours dans l’obscurité et nous n’en retirerons aucun bienfait ! De même, si après avoir reçu l’Esprit Saint nous ne faisons aucun effort pour nous « brancher » à Son écoute, nous ne retirerons jamais aucun bénéfice de ce Sacrement ! De là nos déceptions… Ne rechignons donc pas devant les moyens qui peuvent nous permettre une connaissance plus intime de l’Esprit-Inspirateur.
Se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint, c’est d’abord Lui ouvrir son cœur tout entier à tout instant de la journée, et se laisser totalement guider par Sa douce tutelle. C’est écouter sagement Sa Voix discrète et amoureuse nous inciter au bien et nous détourner de la tentation, alors même que le Démon essaye de nous entraîner dans quelque piège empoisonné. Se mettre à l’écoute de l’Esprit Saint, c’est détourner son regard de la corruption du monde tout en ayant conscience de son existence, et prier inlassablement pour ses pauvres et si souvent innocentes victimes. Rester à l’écoute de l’Esprit Saint, c’est ne pas se laisser séduire par toutes les belles paroles de ces prétendus « sages » qui ne cherchent qu’à nous détourner de notre foi et à détruire notre Trésor : Jésus-Christ vrai Dieu et vrai Homme. N’écoutons pas ceux qui interprètent la Bible à leur façon et la dépouillent de toutes ses merveilles !
« Aucune prophétie de l’Écriture n’est objet d’interprétation privée » (2 P 1, 20), dit l’Apôtre Pierre dans sa Seconde Épître. Et il poursuit :
« II y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui susciteront des divisions ruineuses, et qui, reniant le maître qui les a rachetés, attireront vite la ruine sur eux. Et beaucoup les suivront dans leurs dérèglements, faisant ainsi calomnier les voies de la vérité. Et, par cupidité, ils vous exploiteront avec des paroles artificieuses. » (2 P 2, 1-3).
Mais la corruption n’est pas le seul danger pour nos âmes : l’orgueil, l’amour-propre, le mépris, la fausse sagesse – qui ne croit qu’en la grandeur de l’homme et qui refuse Dieu -, le sectarisme, qui endoctrine et empêche d’aimer, la désobéissance au Chef de l’Église au sein même de la communauté chrétienne, voilà autant de faiblesses de notre société dont il convient de se méfier…
Prions donc l’Esprit Saint avec ferveur et demandons-Lui ce discernement qui nous est si nécessaire pour distinguer, dans le doute, dans la brume, dans le noir, la Lumière de Dieu et Sa Vérité tranchante mais pourtant si généreuse : celle qui sépare le bien du mal et les brebis des loups. Mais souvenons-nous, dans notre quête, que c’est notre croix que le Seigneur nous demande de porter avec foi, résignation et amour si nous voulons parvenir jusqu’à Lui. Sachons donc nous méfier des pièges de la facilité et de l’exaltation. Les plus grandes joies ne sont-elles pas souvent le fruit des plus valeureux efforts ?
1 Notre Père + 10 Je vous salue Marie + Gloire soit au Père.
Quatrième Mystère Glorieux : « L’Assomption de Marie »

Fruit du mystère : La grâce d’une bonne mort
Jésus pria : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient aussi avec moi » (Jn 17,24).
« Au ciel, notre cœur sera tellement perdu, noyé dans le bonheur d’aimer Dieu, que nous ne nous occuperons ni de nous, ni des autres, mais de Dieu seul. »
Seigneur, par Marie, ouvre les portes de ton Royaume à tous nos frères défunts.
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Après la Résurrection et l’Ascension du Fils Glorieux auprès du Père, après l’envoi de l’Esprit Saint à l’Église naissante, n’est-il pas juste d’honorer aussi, dans ces saints Mystères, la Mère du Verbe de Dieu ?
Marie, Épouse de l’Esprit Saint ; Marie, Tabernacle vivant du Fils de Dieu fait Homme ; Marie, Lys admirable de pureté ; Marie, Mère parfaite, Mère aimante, Mère déchirée par les atrocités de la Croix ; Marie, Mère radieuse au jour de la Résurrection, qui Lui redonne le Fils qu’Elle semblait avoir perdu ; Marie, Mère du Dieu Vivant ; Marie, Mère de Jean et Mère de tous les hommes, comme il a fallu que Dieu Vous aimât pour ne point Vous laisser connaître les affres de la mort charnelle et Vous enlever corps et âme auprès de Lui, à l’heure où Vos yeux se fermaient aux lumières de ce bas monde !
Ô Vous qui avez été conçue sans péché et qui avez formé de Votre chair et nourri de Votre sein le Fils du Très-Haut, comment Dieu aurait-Il pu Vous laisser partager notre sort de pauvres pécheurs ?
Si nous voulons, à notre tour, être accueillis par Dieu en Son Éternelle Demeure, sachons suivre l’exemple de Marie tout au long de notre vie : l’exemple de l’humilité, de l’obéissance, de la pureté, du courage, de l’acceptation, du respect de Dieu et des choses sacrées.
Sachons Lui ressembler par notre effacement, par notre douceur, par notre délicatesse, par notre avidité à servir Dieu et nos frères, par notre renoncement au péché et aux puissances des Ténèbres.
Sachons Lui ressembler par notre amour pour Son Divin Fils Jésus-Christ et la confiance que nous Lui portons, une confiance sans limites, dans les épreuves comme dans les joies.
Sachons Lui ressembler enfin par un « fiat » perpétuel à la Volonté de Dieu et à l’accueil de Sa Grâce.
Cherchons toujours à élever nos âmes vers une plus grande perfection en réformant en nous tous nos défauts, et invitons la Lumière implacable de Dieu à venir purifier toutes les zones d’ombre, tous les coins poussiéreux de nos êtres fragiles, et à raffermir notre volonté à faire le bien, notre désir de lutter contre l’imperfection sous toutes ses formes et notre soif de mieux connaître ce que le Seigneur attend de nous. Car, le plus souvent, ne Le servons-nous pas d’une manière trop égoïste, sans Lui demander comment il Lui plaît à Lui que nous Le servions ?…
Servir Dieu ne signifie pas ne se préoccuper que de Dieu dans une relation personnelle et limitée, mais chérir et aimer à travers Lui la création tout entière puisqu’elle est Son œuvre, et chérir toutes les créatures, à commencer par celles qu’Il affectionne tout particulièrement : la Très Sainte Vierge Marie, les anges du Ciel, qui, nous ne devons pas l’oublier, sont aussi nos amis, et tous les saints et saintes de Dieu qui prient pour nous dans le Ciel et nous aiment.
Une relation d’amour authentique avec Dieu ne saurait en effet se satisfaire d’un échange limité. Aimer un ami, n’est-ce pas apprendre à aimer ce qu’il aime ? N’est-ce pas aussi souhaiter le mieux connaître à travers ceux qui l’ont connu et aimé avant nous ? à travers ceux qui ont même donné leur vie pour lui ?
Alors aimer Dieu, c’est nécessairement aimer avec Lui Celle qui L’a chéri plus que tout, Sa bienheureuse Maman, et apprendre à Le mieux connaître à travers Elle. C’est La laisser nous enseigner à aimer Son Fils comme Il aime à être aimé et à mieux connaître Ses Volontés. C’est enfin demander à ce Fils la Grâce, à l’heure de notre mort, de laisser Marie, notre tendre Mère, venir à notre rencontre pour nous conduire à Lui.
1 Notre Père + 10 Je vous salue Marie + Gloire soit au Père.
Cinquième Mystère Glorieux : « Le Couronnement de Marie »

Fruit du mystère : une plus grande dévotion à Marie
« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12,1).
« Le cœur de cette bonne Mère n’est qu’amour et miséricorde ; elle ne désire que de nous voir heureux. Il suffit seulement de se tourner vers elle pour être exaucé… »
Seigneur, par Marie, nous te présentons toutes nos intentions particulières. En ta bonté, daigne les exaucer.
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Puisqu’il plaît tant à Dieu que nous aimions aussi Sa Mère, tournons notre cœur vers Marie, qui règne à présent sur toute la Cour Céleste.
Chérissons-La et implorons-La de se faire notre Avocate auprès de Son Fils, et de nous aider à progresser sur le chemin de la sanctification avec courage et confiance, dans un amour et un respect toujours plus grands pour Dieu et pour nos frères.
Cette démarche envers notre Mère du Ciel ne doit pourtant point sombrer dans les pièges de la fausse dévotion.
Dans son Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge, saint Louis-Marie Grignion de Montfort dénonce les faux dévots.
– Dévots critiques, savants orgueilleux et esprits forts et suffisants qui tournent en ridicule les pratiques de dévotion que rendent les gens simples à notre bonne Mère, les accusant d’idolâtrie, comme s’ils adoraient le bois ou la pierre.
– Dévots scrupuleux, qui craignent de déshonorer le Fils en honorant la Mère, d’abaisser l’Un en élevant l’Autre, comme si ceux qui prient la Sainte Vierge ne priaient pas Jésus-Christ à travers Elle.
– Dévots extérieurs, qui diront nombre de chapelets en toute hâte, entendront plusieurs Messes sans attention, et participeront à moult activités religieuses sans pour autant réformer leur vie et imiter les vertus de cette Vierge sainte.
– Dévots présomptueux, qui se croient protégés de la Sainte Vierge parce qu’ils disent leur chapelet de temps en temps ou portent le scapulaire, mais ne font aucun effort pour réformer radicalement leur vie livrée à l’orgueil, à l’avarice, à la paresse, à l’impureté, à la colère, à l’ivrognerie, à la médisance, à l’injustice. Et s’ils jeûnent parfois pour rester sûrs de n’être point abandonnés, ils feraient mieux de se priver de leurs occasions si fréquentes de pécher : de leurs mauvaises lectures, de leurs mauvais spectacles, des sujets de querelles, de leur fréquentation des bars et des salles de jeux, de leurs plaisirs mondains et superficiels.
« Rien n’est si abominable dans le christianisme, dit saint Louis-Marie Grignion de Montfort, que cette présomption diabolique, car peut-on dire avec vérité qu’on aime et qu’on honore la Sainte Vierge lorsque par ses péchés on pique, on perce, on crucifie et on outrage impitoyablement Jésus-Christ, Son Fils (…)? Abuser ainsi de la dévotion à la Très Sainte Vierge (…), c’est commettre un horrible sacrilège qui, après le sacrilège de l’indigne Communion, est le plus grand et le moins pardonnable. »
– Dévots inconstants, qui ne sont dévots à la Sainte Vierge que par intervalles et par boutades.
– Dévots hypocrites, qui couvrent leurs péchés et leurs mauvaises habitudes sous le manteau de la Vierge fidèle, afin de passer aux yeux des hommes pour ce qu’ils ne sont pas.
– Dévots intéressés, enfin, qui ne recourent à la Sainte Vierge que pour gagner quelque procès, pour éviter quelque péril, pour guérir d’une maladie ou pour quelque autre besoin de cette sorte, sans quoi ils L’oublieraient…
Les uns et les autres, nous dit le saint, sont de faux dévots qui ne sont point de mise devant Dieu ni Sa Sainte Mère.
Ne soyons donc pas de ceux-là et n’imitons point ces pharisiens enlisés dans leurs principes et leurs dévotions extérieures ! Ne nous montrons pas tantôt des exaltés, tantôt des tièdes, mais restons fidèles dans notre amour pour Dieu et pour Sa Sainte Mère. Que notre dévotion parte du cœur : qu’elle soit sincère, tendre, sainte, constante et désintéressée. Alors, notre bonne Mère, voyant notre amour pour Elle, ne pourra que nous accorder ce dont nous avons besoin.
1 Notre Père + 10 Je vous salue Marie + Gloire soit au Père.
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Source:
https://www.arsnet.org/Chapelet-avec-le-Saint-Cure.html?lang=fr#sommaire_19